Une des réformes essentielles ou tout au moins affichée comme telle par le gouvernement, c’est la baisse du budget salaires dans l’administration publique. Cette mesure permettrait, parait-il, de diminuer le déficit public et de le maintenir autour du seuil autorisé des 3% du PIB. En Bulgarie, les personnes occupant un emploi sont un peu plus de 3 millions, dont ¼ dans le secteur public, c’est-à-dire ils reçoivent leur rémunération du budget d’Etat ou des collectivités territoriales. Ce n’est pas rien, mais ce n’est pas un énorme fardeau pour le budget public non plus, d’autant plus que le salaire moyen dans ce secteur est de 450 euros.
Les coupes budgétaires pour les salaires dans l’administration montrent à quel point nos dirigeants sous-estiment le facteur humain employé dans ce secteur et son rôle important dans le développement de la société moderne. Comment peut-on s’attendre à l’amélioration de la gestion des institutions et structures publiques quand on diminue les moyens nécessaires au fonctionnement de l’administration, dont la motivation des employés.
Ce qui est encore plus paradoxal, c’est que dans le même temps les dirigeants bulgares dépensent beaucoup d’énergie pour convaincre Bruxelles à quel point la question des ressources humaines est importante pour la Bulgarie. Ils s’acharnent à expliquer l’importance des programmes européens opérationnels « Capacités administratives » et « Bonne gouvernance ». En effet, le nouveau programme de financement couvre la période de 2014 à 2020 et a pour objectif prioritaire « la bonne gouvernance et l’accès à un meilleur service administratif ». Le financement de ce programme est d’un montant de 500 millions d’euros.
Qu’est-ce qu’il en résulte, de ce paradoxe ? D’un côté nous diminuons les ressources financières pour le personnel administratif et de l’autre nous cherchons le soutien de Bruxelles pour améliorer le fonctionnement de l’administration. Cette contradiction évidente va sans doute conduire à des résultats négatifs, compte tenu de ces nouvelles mesures de réduction du personnel administratif. D’ailleurs, ces mesures ne restent pas inaperçues et elles sont discutées autant par certains ministres que par les syndicats qui s’y opposent fermement.
Fait curieux et révélateur au plus haut point de l’incohérence de la politique bulgare dans la sphère du budget public : un peu avant d’avoir voté la baisse des salaires dans l’administration, nos députés ont fait voter l’augmentation de leurs propres salaires dont le montant maintenant dépasse les 1300 euros.
Version française : Miladina Monova
La coopération entre la Bulgarie et la Chine dans l'agriculture et l'alimentation se développe activement et s'élargit constamment, ont constaté à une rencontre à Sofia la vice-ministre de l'Agriculture et de l'alimentation Lozana Vassiléva et le..
"A l'heure actuelle la Bulgarie est un des rares pays de l'UE à remplir tous les critères nominaux de convergence vers la zone euro, y compris celui de la stabilité des prix avec lequel nous avons eu des problèmes ces dernières années", a déclaré le..
"La Bulgarie enregistre un progrès et se rapproche de la zone euro, avec une baisse de l'inflation dans le respect des critères requis". C'est ce qu'a indiqué à l'agence BTA la présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement..
A l'échelle de l'UE, la Bulgarie est 3e pour la hausse du SMIC dans la période 2015-2025. De 184 euros en 2015, le salaire minimum est passé à 551 euros en..
"La Bulgarie enregistre un progrès et se rapproche de la zone euro, avec une baisse de l'inflation dans le respect des critères requis". C'est ce qu'a..
"A l'heure actuelle la Bulgarie est un des rares pays de l'UE à remplir tous les critères nominaux de convergence vers la zone euro, y compris celui de la..