“La Bulgarie sera gouvernée dans le nouveau style de forte coordination européenne de la CE". C’est ce qu’a déclaré à RBI Mégléna Kounéva, vice-premier ministre en charge des politiques européennes et des questions institutionnelles, co-présidente du Bloc réformateur et un des quatre vice-premiers ministres au nouveau gouvernement de Boyko Borissov. Mégléna Kounéva qui préside le Conseil des affaires européennes défendra aujourd’hui à Bruxelles avec son collègue Tomislav Donchev, vice-premier ministre en charge de la gestion des fonds européens les intérêts de la Bulgarie, dans le cadre du Conseil des Affaires générales de l’Union européenne, axé sur le cadre institutionnel pluriannuel de l’UE, sa politique d’investissement, l’Union énergétique commune, la politique de rapprochement, entre autres.
Comment Mégléna Kounéva se sent-elle dans son nouveau poste que d’aucuns pourraient considérer comme un compromis politique au nom de la bonne entente au sein de la coalition ? Car nous avons déjà Tomislav Donchev, pour les fonds européens et Roumiana Bachvarova, vice-premier ministre en charge de la politique de coalition et des pouvoirs publics…
„Mon portefeuille est doté de pouvoirs de coordination, alors que Roumiana Bachvarova répond de toutes les questions administratives et des politiques qui en découlent. Quant à moi, je suivrais de près la Statégie « Europe 2020 » qui est une politique, tout comme l’Union énergétique est une politique, même si nous avons un ministre de l’Energie, mais ce secteur se retrouve lui aussi sous ma compétence, comme d’ailleurs les questions liées à notre entrée dans l’espace Schengen, la justice et les affaires intérieures, le droit d’asile et les réfugiés… Autant de politiques européennes qui, chacune de son côté, doit être coordonnée et connectée à une dizaine d’autres, et croyez-moi, je n’exagère pas dans mes propos… Le fait même que la Commission européenne ait désigné plusieurs vice-présidents, rien que pour coordonner, signifie que c’est une nouvelle forme de gouvernance qui est mise en place. Et heureusement, ce nouvel esprit est en parfaite concordance avec la politique du nouveau gouvernement bulgare. Pour en revenir à Tomislav Dochev, il est chargé des fonds de cohésion, et sur ce dossier-là nous avons encore des points de touche. Moi-même, je suis heureuse du nombre des ministres engagées directement dans les politiques européennes, car 70% des investissements en Bulgarie sont en provenance des fonds européens. La Stratégie «Europe 2020 » est un fait, reste à adapter à ses critères une politique bulgare adéquate…"
Quels sont les pays et les secteurs où la Bulgarie pourrait partager des positions communes, tout en défendant les intérêts clés du pays ?
“Sincèrement, nous pouvons avoir des points de touche avec tous les pays! Et la moindre des possibilités doit être envisagée. J’ai une bonne expérience dans la concertation avec la Grèce, par exemple, à l’époque de notre adhésion à l’Union européenne en 2007. La logique du bon sens dicte de pouvoir compter sur les voisins avec lesquels on partage des intérêts proches. Je pense qu’il est extrêmement important d’établir des relations étroites avec la Roumanie, la Grèce et tous les autres pays qui pourraient être confrontés aux mêmes difficultés que celles que nous avons rencontrées. Surtout que les pays de l’Europe de l’Est se ressemblent à bien des égards. Mais actuellement, vous avez l’Espagne, qui connaît une très forte pression du chômage, tout comme nous, et comme la Grèce, alors nous nous retrouvons sur la même barque. Quant aux problèmes démographiques, à l’abandon scolaire des enfants Roms, ce sont des problèmes que nous connaissons tous. La Bulgarie a 10 voix au Conseil européen, autant que l’Autriche et la Suisse, nous ne devons donc pas nous sous-estimer. L’important est ce que nous allons dire, la position que nous allons défendre. Et pour cela, il faut donner un coup de pousse à l’expertise administrative et consolider le leadership politique."
Version française: Sonia Vasséva
"L'élection du nouveau président de l'Assemblée nationale conditionnera le début de négociations en vue de la formation d'un gouvernement. Le parlementarisme exige que le président de la nouvelle législature soit issu de GERB, qui est le premier parti, et..
Le leader du MDL-Nouveau départ, Délyan Péevski a appelé le gouvernement intérimaire et toutes les institutions compétentes, dont le parlement, à accorder un mandat à la députée européenne Eléna Yontcheva pour négocier en vue de la libération des marins..
Les signalements de fraudes électorales, les bulletins falsifiés, l’ajout de votes dans les procès-verbaux, le vote acheté et contrôlé qui occupent l’espace public après les législatives anticipées demandent une réponse immédiate de la part des..
L’Alliance des droits et des libertés (ADL) formée autour d’Ahmed Dogan soutient fermement la déclaration de PLC-BD qui ont demandé l’instauration d’un..
63 des 11 626 bureaux de vote sont sans enregistrements vidéo du jour des élections législatives anticipées. C'est ce qu'a annoncé la vice-présidente et..
"L'élection du nouveau président de l'Assemblée nationale conditionnera le début de négociations en vue de la formation d'un gouvernement. Le parlementarisme..