L’exportation de biens et de services bulgares hors de l’Union européenne a connu une chute dramatique de 12 % durant la première moitié de l’année. Une constatation peut-être pas tellement alarmante vu la répartition des destinataires du commerce extérieur bulgare : 59 % des biens et des services prennent la route des pays européens et 41 % vers des pays tiers. Une telle conclusion n’est cependant pas très proche de la réalité car la faible hausse de moins de 3 % des exportations à destination de l’Union ne sera pas en mesure de compenser la baisse vers les pays tiers et par conséquent la balance commerciale de notre pays restera négative.
Les exportations bulgares dépendent largement des facteurs politiques. Exemples à l’appui : la tension et l’instabilité en Ukraine ont fait dégringoler les exportations bulgares vers ce pays de 70 % et de 7 % vers la Russie, avant même la mise en place de l’embargo européen sur certains produits alimentaires.
La Turquie, Singapour, la Russie, la Chine, la Macédoine et la Serbie sont les principaux partenaires commerciaux de la Bulgarie parmi les pays tiers qui forment 54 % de nos exportations. Toujours est-il que, selon la statistique, les commandes turques ont baissé de 30 % durant la première moitié de cette année.
À quoi est due la baisse des exportations bulgares à destination des pays tiers, surtout quand on sait que ces pays n’ont pas trop souffert de la crise financière et économique mondiale et ont enregistré des taux élevés de croissance. Cela signifie plus précisément que la baisse de l’intensité des relations commerciales entre les sociétés partenaires n’est pas à l’origine des mauvais chiffres.
L’une des raisons importantes est l’éloignement géographique et culturel, le manque de traditions et des relations d’affaires bien établies. L’analyse structurelle des exportations bulgares montre que des secteurs entiers affichent des résultats négatifs pendant les six premiers mois de 2014. L’exportation de denrées alimentaires, d’animaux, de matières premières et de carburants est en berne. Sur ce fond, la faible croissance de l’exportation de produits finis et de machines ne peut pas compenser l’effondrement des ventes de ces produits qui sont d’ailleurs les plus recherchés dans les pays tiers.
La Bulgarie met tout en œuvre pour inverser les tendances négatives. Les autorités et les organisations d’affaires font des efforts pour relancer les relations avec les pays arabes et ceux du Moyen-Orient avec un accent sur le colossal marché chinois. Toujours est-il que pour le moment la plupart des initiatives ne se traduisent que par des réunions des commissions intergouvernementales, un échange de visites officielles de délégations et des participations à des expositions. En clair, on est toujours dans l’attente de résultats concrets. Et quand on sait que la conjoncture économique dans l’Union européenne ne se redresse pas, les résultats concrets ne peuvent pas attendre.
Version française : Krassimir Koprivenski
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