Comment défendre l’intérêt national dans la perspective européenne 2014-2020 pour assurer à la Bulgarie une place digne parmi les 28 pays membres de l’UE, telle est la question qui préoccupe les nouveaux eurodéputés bulgares et qui sera leur priorité pendant le nouveau mandat du Parlement européen (PE). Une partie d’entre eux ont présenté hier, lundi, à Sofia les axes communs et personnels de leur travail pour les cinq prochaines années.
L'adhésion de la Bulgarie à la zone euro et à l’Union Énergétique européenne sont parmi les priorités principales de Svétoslav Malinov (Bloc Réformateur/PPE), vu les derniers événements avec la crise bancaire chez nous et le conflit en Ukraine. Il poursuivra également son combat personnel pour la suppression des visas américains et canadiens pour les citoyens bulgares, ainsi que pour les mêmes règles de traitement des réfugiés pour tous les pays membres :
"Bien que l'UE devrait être considérée comme une union commune, une grande partie des pays dans le monde divisent pour différentes raisons les pays dans l'UE. Ceci est inacceptable. Les accords nous protègent, mais, par rapport aux visas, nous, les Bulgares, avec les Roumains, les Tchèques et les citoyens de quelques autres pays de l'UE, nous ne sommes pas traités de la même manière. L'autre problème que nous aussi, en Bulgarie, nous avons eu la chance de connaître, est celui des réfugiés. Le cadre juridique régissant cette question est injuste pour les pays de première ligne de tous les flux de réfugiés d’Afrique, même d’Asie, sans parler du Moyen-Orient et des pays arabes – d’où les pays les plus touchés sont la Bulgarie, la Grèce, Malte, Chypre et Italie. Nous comptons sur la solidarité de l'UE qui ne manque pas, mais elle n’est pas strictement réglementée et ne repose que sur la bonne volonté."
Pour Tomislav Dontchev (GERB/PPE) les priorités premières sont le rapprochement et le travail sur le marché unique numérique. Mais il est convaincu que « plus d’Europe » dans tous les domaines signifie « plus pour la Bulgarie » :
« L’Europe est encore petite si on pense de mécanisme pour prendre des décisions, si on pense de rapidité et d’influence sur les politiques des pays membres pour les synchroniser avec les politiques européennes communes. L’Europe est aussi très modeste en parlant de budget. Un trillion d’euros peut paraître énorme, mais ce n’est qu’ 1% du produit national brut de l’UE, ce qui est rien. On a besoin de plus d’Europe. »
Iliana Yotova (PSB/S&D) a désigné parmi les priorités communes la lutte contre le crime organisé, le blanchiment d’argent et la corruption, ainsi que la création de plus d’emploi. L’adhésion de la Bulgarie à l'espace Schengen et l’immigration clandestine sont, selon elle, parmi les objectifs communs clés et ses objectifs personnels :
« Il y a quelques jours seulement, nous avons reçu une évaluation des pays membres de Schengen du respect des critères, où il a été noté, pour une n-ième fois, que la Bulgarie et la Roumanie ont été traitées injustement. Et sur ce point, nous comptons beaucoup sur le futur commissaire européen chargé de la sécurité intérieure. Quant à l’immigration clandestine, elle est aussi parmi les priorités du nouveau chef de la CE, Jean-Claude Juncker. La Bulgarie a un fort intérêt pour une législation stricte et adéquate ».
Iskra Mihaylova (MDL/ADLE) est l’eurodéputée bulgare le plus haut placée au PE en tant que Présidente de la Commission du Développement régional. Les principales priorités pour elle sont les politiques de la croissance et de l’emploi, le soutien aux PME, le Pacte de stabilité, une union bancaire plus stricte, ainsi que la défense des droits fondamentaux. Et pour ce qui est de sa cause personnelle, ce sont la politique régionale et les programmes opérationnels pour la période 2014-2020. Elle est catégorique que les législatives anticipées chez nous ne seront pas un obstacle pour signer fin octobre le nouvel accord de la Bulgarie avec l’UE qui est l’accord de partenariat :
« Cet accord n’est pas le produit d’un seul gouvernement. Au moins encore deux gouvernements seront impliqués dans ce travail. C’est un accord national de partenariat et il n’y a aucune importance quel gouvernement l’a préparé. Ce qui importe c’est que l’intérêt national et les règles communes de l’UE trouvent des points communs et se rapprochent. »
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