La démission attendue depuis longtemps du cabinet d’experts de Plamen Orecharski en Bulgarie est définitivement chose faite. Elle était sous-entendue déjà avec la création de la coalition de compromis de la minorité du Parti socialiste bulgare avec le Mouvement des droits et des libertés à l’Assemblée nationale, avec un appui implicite d’« Ataka » (socialistes, libéraux et nationalistes), en isolant le GERB (conservateurs) ayant remporté les élections anticipées le 12 mai de l’année dernière.
Et après le vote européen le 25 mai de cette année la chute de l’appui pour le titulaire du mandat – le PSB, la nouvelle configuration des forces politiques avec une grande prépondérance de l’opposition et la crise politique et institutionnelle qui s’en est suivie dans le pays l’ont rendue comme on pouvait s’y attendre logiquement inévitable. Et ont obligé ce mercredi le premier ministre à la déposer sans plus attendre, malgré le possible mandat de 4 ans en vertu de la Constitution.
Ceci donne une chance pour la tenue d’élections législatives anticipées à la date convenue par les principaux partis – le 5 octobre 2014, dans le respect de la procédure pour une deuxième tentative de composer un gouvernement dans ce parlement. Selon le consensus préalablement obtenu auprès du président Rossen Plevnéliev ils y renonceront et le 6 août de cette année le chef de l’État va dissoudre par un décret général la 42ème législature de l’Assemblée nationale et va nommer un gouvernement intérimaire pour une période de 2 mois. D’ici là l’actuel gouvernement démissionnaire poursuivra son travail.
Le bilan
La présence pendant un an au pouvoir du cabinet « Orecharski », à la vocation sociale autoproclamée, formé pour appliquer un programme précis, a été accompagnée depuis le début de manifestations de masse des citoyens avec des appels à la démission à cause des nominations de compromis ayant une nuance oligarchique et partisane en coulisses, avec des objectifs de pouvoir imprécis et en contradiction avec les règles démocratiques. Il restera dans les mémoires comme le gouvernement et le parlement les plus sécurisés face au peuple dans le pays membre le plus pauvre de l’UE, avec le non-sens de la « contre-manifestation » (une manifestation en soutien au pouvoir), l’immixtion sans précédent du parquet dans les affaires du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif, avec un sentiment d’instabilité, d’impuissance, de chaos et de « jeu » en dehors des règles.
L’héritage
Le gouvernement qui est sur le départ laisse quelques problèmes importants qui devront être traités par un cabinet intérimaire dans une situation difficile et complexe, alors que le parlement ne siégera pas. Parmi eux figurent l’actualisation du budget de l’État et de celui de la Caisse nationale d’assurance maladie, la nomination d’un commissaire européen par la Bulgarie, le rétablissement rapide des paiements de fonds européens dans deux des programmes européens qui ont été suspendus et l’accélération de l’absorption des crédits européens dans les autres programmes pour la période 2007-2014 jusqu’à la fin de cette année et, sans oublier, le règlement du problème avec la quatrième plus importante banque – la Banque corporative commerciale.
Version française : Tsvetan Nikolov
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