Les affaires dans le monde entier ont été frappées il y a quelques années par la crise financière et certains pays n’arrivent pas encore à se redresser. En ces temps difficiles la volonté de beaucoup de jeunes gens de lancer leur propre business est un risque à la limite de la follie. Dans de nombreux cas au lieu de devenir des entrepreneurs, ils deviennent victime de leur rêve. “N’arrête jamais de poursuivre ton but!”, conseillent la plupart des gens qui ont réussi. Mais est-ce possible en ces temps instables et durs?

La réponse est OUI! Le Ministère de l’Economie et de l’Energie en Bulgarie lance le projet Technostart dont le but est d’encourager des start-up d’étudiants et des jeunes entrepreneurs. Les 200 mille euros qui y sont prévus vont aider la réalisation d’environ 20 plans d’affaires.

Petko Ivanov, un étudiant à l’Université d’Economie Nationale et Mondiale, est parmi ceux qui travaillent sur ce projet. Il accède à Technostart après avoir gagné le concours “Etudiant de l’année” dans la catégorie “Sciences sociales, économiques et juridiques”. Sa récompense s’avère un stage de trois mois au Ministère de l’Economie et de l’Energie. Son devoir consiste à promouvoir l’initiative sur les réseaux sociaux. Il explique comment le ministère va encourager les projets de jeunes:

“Le projet donne la possibilité à des étudiants et des personnes ayant obtenu un doctorat qui ont des idées de business innovantes de déposer leur candidature et d’obtenir un financement gratuit d’un montant jusqu’à 10 000 euros. De cette façon nous donnons la chance à des gens qui n’ont aucune expérience d’acquérir des compétences et des connaissances pratiques.”

Les idées qui vont bénéficier d’un financement doivent être dans le domaine de l’industrie de transformation, des services informatiques et de la recherche. Autre condition importante: les candidats doivent investir 10% du montant total, ce qui les fait plus engagés et impliqués dans l’idée. Et pour ne pas entraver les jeunes entrepreneurs, ces 10% peuvent être des actifs financiers, mais aussi matériels, comme par exemple un ordinateur portable à la valeur de mille euros.

L’initiative du Ministère de l’Economie et de l’Energie a été lancée tout récemment et suscite déjà l’intérêt des jeunes. Le projet est ouvert non seulement aux Bulgares, mais aussi à des étrangers qui étudient dans des universités bulgares.

Quels sont les plans d’affaires que présentent les candidats? Petko Ivanov répond:

“La majorité des idées relèvent du secteur informatique car il est en plein boom actuellement. C’est plus facile de se lancer dans ce domaine car la conception d’un logiciel, d’applications web et de produits hardware ne nécessitent pas de grand financement. Les idées sont variées.”

Et pour terminer, quels sont les intérêts personnels et les projets de Petko Ivanov?

Version française: Sia Karaguiozova