Les résultats des élections européennes en Bulgarie ont sonné le glas pour le PS, au grand dam des Instituts de sondages qui prévoyaient un tout autre résultat. L’instabilité politique s’est installée en Bulgarie…Le parti GERB qui est en opposition, a enregistré un score de loin supérieur à celui de son éternel rival, 12% de plus que le PS malade ! De nouveaux acteurs ont fait leur apparition sur l’échiquier politique bulgare - le parti « Bulgarie sans censure » mais aussi le Bloc réformateur qui donne une seconde chance aux forces de la droite traditionnelle. Le parti nationaliste « Ataka », qui assure la majorité du PS et du MDL au Parlement a perdu son influence. Dans ce nouveau contexte de turbulences, la coalition au pouvoir aura du mal à continuer à gouverner le pays et la perspective des élections législatives anticipées se concrétise de jour en jour. Un expert en politique, le professeur Mikhaïl Constantinov nous propose un éclairage sur la situation assez trouble en Bulgarie :
« Je n’aime pas ce qui se passe en Bulgarie. Le discours de la haine fait rage, la confrontation règne, et personne ne cherche la responsabilité de ce qui arrive au pays dans ses propres erreurs. Les Instituts de sondage se sont trompés, c’est une évidence, mais eux non plus n’ont pas un comportement citoyen ! »
Tout porte à croire, que les législatives anticipées ne sont pas bien loin. Tout le monde en parle, à mots couverts ou pas…
« Les résultats des élections européennes ne sont pas, à eux seuls, un argument de poids pour réclamer des législatives anticipées, dit encore le professeur Constantinov. - Mais si les gouvernants ont une once de bon sens, ils n’auront aucun mal à comprendre que leur gouvernance est condamnée. Des élections anticipées doivent être organisées au plus tard dans un an, car la situation devient intenable. »
Une simple analyse mathématique des résultats des élections européennes montre que la coalition constituée par le PS, le MDL et Ataka ne bénéficie que de 40% de représentativité. En clair, la Bulgarie a une Assemblée nationale qui est légitime de jure, mais qui ne l’est pas de facto…
« S’il s’agit de soutien momentané, effectivement le parti GERB et le Bloc réformateur sont soutenus d’un peu plus de Bulgares que le total des électeurs du PS et du MDL. Mais qui pourrait dire de quel côté se situent les électeurs du nouveau parti « la Bulgarie sans censure » ? Et si jamais les élections étaient demain, la confusion serait encore plus grande et l’on pourrait se retrouver avec 6 partis politiques au sein de la nouvelle assemblée. Les coalitions ne seront pas évidentes, ou plutôt elles se feront, mais au défi des principes du bon sens. Je pense donc qu’il faut laisser décanter les choses, donner du temps au temps, c’est-à-dire organiser les législatives anticipées cet automne ou attendre la fin de l’hiver, en espérant qu’il ne sera pas rude, car si l’hiver dure 5-6 mois, le gouvernement ne pensera qu’à prendre ses jambes à son cou… »
Version française : Sonia Vasséva
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