L’Union européenne prévoit d’allouer un milliard d’euros aux Balkans occidentaux jusqu’en 2020. A part cette somme, encore 10 milliards d’euros seront investis dans différents projets régionaux. La question a été un des thèmes de discussion de la réunion ministérielle informelle UE-Balkans occidentaux, organisée par la présidence grecque du Conseil de l'UE qui s'est tenue à Thessalonique. La nécessité d’intégrer l’ensemble de la région à l’UE a été encore une fois confirmée lors de ce forum.

Le dialogue Belgrade-Pristina sera probablement gelé pour quelques mois, et le tour suivant des pourparlers, le 24^e, pourra se tenir l’automne prochain au plus tôt, a annoncé le journal serbe Vetcherni novosti. Les autorités de Belgrade attendent une invitation de Bruxelles, d’où il a été confirmé que pour le moment aucune rencontre n’est prévue avec la Haute représentante de l'UE pour la politique extérieure et la sécurité, Catherine Ashton. La raison principale de ce gel sont les élections législatives anticipées au Kosovo qui vont se dérouler dans un mois.

Les élections législatives anticipées au Kosovo auront lieu le 8 juin, a annoncé la présidente du pays, Atifete Jahjaga, après des consultations avec les partis politiques au parlement. Dans les prochains jours, Mme Jahjaga va demander à l’UE d’envoyer une mission d’observateurs pour surveiller de près le processus électoral. Au début de cette semaine, le premier ministre, Hashim Thaçi, a demandé la convocation de ce scrutin après avoir échoué à faire approuver par les députés la création d'une armée du Kosovo.

La tendance de baisse du chômage en Grèce se confirme avec un résultat encourageant pour le mois de février montrant un recul de 0,1 point par rapport au mois de janvier, quand le taux de chômage a été de 26,6%. C’est le deuxième mois consécutif de baisse du chômage en Grèce. Si on regarde la situation chez les jeunes de moins de 24 ans, le taux de chômage a baissé sur un an, passant de 60,4% en février 2013 à 56,8 en février 2014. Quant au chômage chez les femmes, il reste supérieur à la moyenne du pays – 30%.

Trois journalistes turcs, emprisonnés en 2006 pour des faits de "terrorisme", ont été remis en liberté en vertu d'une nouvelle loi qui limite la durée maximale de détention provisoire. Tous les trois avaient été condamnés en novembre 2013 à la prison à perpétuité en raison de leur appartenance au Parti communiste marxiste-léniniste, considéré comme terroriste et illégal en Turquie.