Le développement d’un complexe militaro-industriel dans notre pays, suit en toute logique l’évolution du régime politique et des besoins en matériel des forces armées. Ainsi, les premières structures chargées de produire ou d’entretenir l’armement des différentes composantes de l’armée bulgare, voient le jour au lendemain de la Libération de Bulgarie, en 1878. L’Arsenal de Sofia, créé en 1896, devient le tout premier site dédié à la mise au point d’armes pour l’armée de terre. Les défaites subies au cours des Guerres balkaniques et de la Première guerre mondiale, n’entament pas l’enthousiasme des autorités bulgares, qui s’emploient à construire de nouvelles unités de production de munitions, d’armes à feu et de pièces d’artillerie. Des manufactures de ce type sont alors mises en place à Kazanlak, à Lovetch, à Sopot et à Karlovo. A l’issue de la Grande Guerre, on voit apparaître aussi un volet industriel consacré à la recherche et au développement des armes de demain, symbolisé par les travaux du concepteur d’avions de combat Tsvetan Lazarov, qui mène à bien plusieurs projets d’envergure, ayant abouti à la création des avions d’entraînement de la série Laz pour les forces aériennes bulgares.
Lourdement endommagés pendant la Seconde guerre mondiale, les moyens de production de l’industrie de la défense sont rétablis par le pouvoir communiste à partir de 1944. A l’image de l’approche appliquée en la matière par l’URSS, le régime totalitaire voit grand et donne une nouvelle impulsion au développement du complexe militaro-industriel dans le contexte de la Guerre froide. Des usines sont construites aux quatre coins du pays, avec une gamme de produits étoffée et diversifiée. Outre les incontournables armes à feu et autres munitions, les ingénieurs bulgares conçoivent des véhicules blindés, qui s’exportent sur les marchés d’Afrique du Nord et d’Amérique Latine. Notre pays se positionne comme un fournisseur de choix pour les Etats faisant partie du Pacte de Varsovie, mais aussi pour les pays du Tiers monde, désireux d’accroître leur force de frappe à un coût abordable. L’époque communiste marqué l’apogée de l’expansion de cette filière de l’économie nationale, qui offre à ce moment-là près de 180 000 emplois, pour un chiffre d’affaire annuel supérieur à 1 milliard de dollars. Après la dislocation de l’URSS et la chute du Mur de Berlin, l’industrie de l’armement en Bulgarie a subi un long déclin, avec la privatisation ou la liquidation de la plupart des sociétés du secteur. De nos jours, cette filière compte toujours sur les commandes de l’Etat, tout en s’efforçant de renouer des partenariats à l’export. Les principaux acteurs dans ce domaine sont regroupés au sein de l’Association bulgare des industriels de l’armement, alors que le contrôle de la production et de la diffusion des armes est confié au Conseil interministériel de l’industrie de la défense et de la sécurité de l’approvisionnement.
Ayant subi de nombreuses mutations au fil des années, l’industrie de la défense en Bulgarie est appelée à s’adapter aux changements induits par l’adhésion du pays à l’OTAN. L’heure est au développement de systèmes de pointe et de solutions de combat à distance, comme les drones, dont on parle beaucoup et qui seront appelés à remplacer les soldats dans un grand nombre d’opérations militaires.
"En décembre, nous débloquerons 500 millions d'euros pour des investissements dans les municipalités, au titre du Plan stratégique de développement de l'agriculture et des zones rurales /2023-2027/". C'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Agriculture,..
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