« En cette Journée mondiale de la radio, nous célébrons un media qui reste le favori des femmes et des hommes à travers le monde. La radio donne une voix aux sans voix, elle aide l’éducation des analphabètes, elle sauve des vies lors des catastrophes naturelles. La radio est une force pour la liberté d’expression et le pluralisme, elle est essentielle pour construire des sociétés du savoir inclusives et promouvoir le respect et la compréhension mutuelle entre les individus. » Ces propos sont extraits du message adressé à la communauté internationale par la Directrice générale de l’UNESCO Irina Bokova à l’occasion de la Journée mondiale de la radio, marquée traditionnellement le 13 février. Les origines de cette célébration remontent à 1946, avec la première diffusion sur les ondes des émissions de la Radio des Nations Unies - tout un symbole, consacré par l’UNESCO en 2011 par la création de cette journée qui nous rappelle l’importance du plus ancien média électronique.

Cette année, les festivités organisées dans le cadre de la Journée mondiale de la radio sont placées sous le signe de la parité hommes - femmes et de l’autonomisation des femmes par l’intermédiaire de la radio : des priorités défendues aussi par la Directrice générale de l’UNESCO Irina Bokova, qui intervient au micro de Radio Bulgarie Internationale :   

« Les experts de notre organisation vont présenter prochainement un rapport de monitoring sur les principales tendances observées dans les médias à l’échelle mondiale. Ce document révèle notamment que les femmes ne représentent que 24% des personnes interrogées ou impliquées dans les différents programmes proposés par les médias. La gent féminine peine à faire entendre sa voix - les femmes sont ainsi sous-représentées en tant qu’animatrices ou journalistes, surtout en ce qui concerne les émissions diffusées aux heures de grande écoute. Elles ne sont pas suffisamment impliquées dans l’analyse des sujets importants dans certains domaines comme la politique, l’économie, les sciences, les technologies et les sports. En ce sens, l’Europe compte actuellement la proportion la plus élevée de femmes reporters - sur le Vieux continent, plus de 40% de ces postes sont occupés par des femmes, un chiffre qui tombe à 26-29% en Amérique du Nord, au Proche-Orient et dans la région des Caraïbes. Nous sommes en train d’élaborer un certain nombre d’indicateurs, qui permettront d’évaluer les différentes initiatives visant à promouvoir l’égalité des genres dans les médias. »

« Restez fidèles à votre mission d’information au service de la société. » - voici les quelques mots adressés par Mme Bokova aux journalistes de Radio Bulgarie Internationale : un média créé en 1936, fort de son histoire et qui a prouvé depuis longtemps sa capacité de s’adapter aux évolutions sociales et technologiques. Dernière innovation en date - la mise en place du nouveau site Internet de RBI, disponible en plusieurs langues, pour le plus grand bonheur de tous nos amis dans le monde.

« C’est un incroyable outil d’information qui relate tous les événements marquants de l’actualité en Bulgarie. » - indique le directeur du département Programmes multimédia à la Radio Nationale Bulgare, Anton Mitov. « Notre objectif, c’est de raconter, de manière accessible et compréhensible, les histoires intéressantes qui rythment le quotidien de nos compatriotes, de présenter notre musique, nos traditions et nos régions aux Internautes au-delà des frontières du pays. »

La Journée mondiale de la radio est aussi l’occasion pour Anton Mitov, de souligner l’importante contribution au développement de la Radio, de deux femmes - Katia Leshtanska, qui supervise la maintenance du portail Internet du média et Antoanéta Kovatchka - rédactrice en chef de Radio Bulgarie Internationale, qui a donné également l’impulsion à la création d’un magazine - véritable support papier des émissions de RBI, qui sera distribué gratuitement pour faire connaître auprès d’un plus large public les activités de notre Radio. 

Version Française : Tsvetan Nikolov