Le budget familial en temps de crise – restrictions et priorités

Publié le 11/12/09 à 12:43

La crise économique et financière mondiale a modifié le mode de vie des beaucoup de gens. Les tristes prévisions et la fin incertaine de la crise, la menace de la réduction des emplois, le chômage ont incité aussi les Bulgares à limiter leurs budgets personnels et familiaux. Dans le même temps nos compatriotes ne cessent d’économiser.
Les dépôts dans les banques augmentent et c’est le résultat d’une part de la confiance dans les banques bulgares et d’autre part des taux d’intérêt élevés suite à la concurrence entre les banques pour attirer des ressources financières. Selon Latchézar Bogdanov d’Industry Watch vers la fin de l’été les bulgares ont déposé dans les banques 23 milliards de levas soit environ 12 milliards d’euros.
Dans le même temps, la majorité des Bulgares imposent de sérieuses restrictions à leurs budgets familiaux. On économise sur bien des choses, on fréquente des magasins bon marché.
Est-ce que la situation des retraités est difficile ? Qu’en pensent les Bulgares ? Un ingénieur d’un âge moyen affirme que pour lui personnellement le budget familial en pâtit sérieusement.

« Le problème est assez difficile - dit-il en soupirant, - nous avons cessé d’acheter bien des choses. Nous avons cessé d’acheter des objets de luxe qui ne le sont pas vraiment à proporement parler. Nous avons cessé d’acheter des chaussures, des habits et d’autres produits dont nous pouvons nous passer dans notre ménage. Je vous dis sincèrement que j’ai peur de devoir me priver aussi de certaines nourritures. Nous arrivons à joindre les deux bouts en faisant un travail qui nous est impropre. Mon épouse est ingénieur par son éducation et je suis également ingénieur. Elle s’est recyclée et est devenue institutrice. En outre elle prend soin de personnes âgées et je ne sais pas jusqu’où iront nous. Mais je dois vous dire aussi qu’un optimisme renaît en nous. J’espère ne pas me tromper ! »
Un avocat depuis une dizaine d’années à la retraite, confie au micro de Radio Bulgarie :
« Nous essayons d’économiser sur tout à commencer par le téléphone. Nous économisons de l’électricité. Le chauffage central est arrêté pratiquement. Pour le Nouvel An et Noël nous acheterons des cadeaux seulement pour les plus proches– les petits-enfants et ma belle fille. Je suis retraité, mais je travaille et j’ai un revenu supplémentaire en tant qu’avocat. Mais à 75 ans il serait bon que je me repose et je vive de ma pension de retraite.
Une grande partie des Bulgares ont laissés les plus grands achats pour de meilleurs temps. Par exemple l’achat d’une voiture, les excursions lointaines et exotiques. Pour l’instant on se limite au plus nécessaire jusqu'à ce qu’il devienne clair comment nous allons vivre à l’avenir après la crise.
Après que les banques ont limité l’octroi de crédits, les bulgares serrent les ceintures et vivent avec des restrictions. Une Dame à l’air intellectuel souligné reconnaît à Radio Bulgarie que sa famille n’a limité que les dépenses pour les distractions. « De temps en temps nous nous permettons qu’aller au cinéma ou au concert » dit elle et elle ajoute :
« Vous savez les ménages plus âgés savent économiser et faire leurs comptes. Les jeunes ne le font pas et ne savent pas économiser. Ils veulent tout et tout de suite, mais cela n’est pas possible. Il faut savoir ce qui est le plus important et respecter les priorités »

Version française: Roumène Miliov

По публикацията работи: Milka Dimitrova

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