A partir du 1er octobre, le Fonds monétaire international (FMI) sera dirigé par la Bulgare Kristalina Guéorguieva, ce qui en fait la Bulgare la plus haut placée dans le monde. Encore récemment, Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO, faisait partie de ce cercle d’élus…
Kristalina Guéorguieva n’a en fait pas eu de concurrence pour le poste de directeur général du FMI après le départ de la Française Christine Lagarde qui a pris les rênes de la Banque centrale européenne. Il serait également intéressant de rappeler que le Fonds a eu ces deniers temps à deux reprises des femmes patronnes. Historiquement, depuis les accords de Bretton Woods en 1944, la direction du FMI a toujours été confiée à un Européen et celle de la Banque mondiale à un Américain. Cette tradition a été respectée car Kristalina Guéorguieva a été la candidate de l’UE. Il serait bon de mentionner ici que la désignation de Kristalina Guéorguieva, bien que respectant les traditions, a apporté deux nouveaux éléments dans la pratique. Jusque-là le FMI ne pouvait pas être dirigé par une personne de plus de 65 ans mais cette règle des statuts du Fonds a été modifiée spécialement à l’intention de la Bulgare qui a récemment fêté son 66e anniversaire. La désignation d’un patron du Fonds issu d’un pays émergent qui a dû dans le récent passé compter sur les crédits du FMI pour sauver son économie est la deuxième nouveauté.
Le Fonds dispose d’un trillion de dollars et maintenant le dernier mot pour accorder des crédits à des pays qui en ont besoin, l’élaboration de recommandations et de programmes de sauvetage de pays ayant des difficultés économiques et financières appartiendra à la nouvelle directrice générale bulgare du FMI. Il semble que ces énormes responsabilités ne font pas peur à notre compatriote car sa biographie témoigne d’une riche expérience et d’excellentes compétences professionnelles. Elle a terminé ses études supérieures à l’Institut d’économie de Sofia, suivi d'un doctorat, et elle a été professeure dans cet institut. En 1993, elle entre à la Banque mondiale pour être nommée en 2017 au poste de №2 de cette institution financière internationale – celui de directrice générale. Avant de rejoindre de nouveau la Banque mondiale, elle a été d’abord de 2010 à 2014 commissaire européenne à la coopération internationale et à l’aide humanitaire, puis vice-présidente de la Commission européenne et commissaire en charge du budget et des ressources humaines. Cette brillante carrière européenne s’est achevée en 2016, quand Kristalina Guéorguieva décide de quitter la CE pour revenir à Washington, de nouveau à la Banque mondiale.
Les experts et les observateurs estiment que Guéorguieva dispose des qualités, compétences et expérience nécessaires pour diriger le FMI. En plus du bulgare, elle s'exprime librement en russe (elle a été à la Banque mondiale en charge de la Russie) et l’anglais. Sur le plan politique, elle est considérée appartenir à la droite modérée avec des sympathies pour le Parti populaire européen.
„J’attends avec impatience de travailler avec tous les 189 pays membres, le Conseil exécutif et les fonctionnaires du FMI, tout comme avec tous nos partenaires au cours des prochaines années”, a affirmé Guéorguieva dans un message spécial diffusé après son élection.
La Bulgare explique que la première priorité au cours de son actuel mandat sera d’aider les pays à réduire le risque de crises et d’être prêts à faire face à des situations à risque. Sur le long terme, le FMI soutiendra sous sa direction les politiques monétaires, fiscales et structurelles durables, orientées vers la croissance économique et de meilleures conditions de vie pour les citoyens.
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