Sofia accueille ce 17 mai une réunion longuement attendue et souvent controversée, le Sommet Union européenne – Balkans occidentaux, l’événement phare de la présidence bulgare du Conseil de l’Union européenne, que le président du Conseil Donald Tusk a qualifié de première opportunité depuis 15 ans de réunir au même endroit et de voir échanger les leaders des Balkans occidentaux et leurs collègues de l’Union européenne.
A preuve, la présence du président du Conseil européen, Donald Tusk, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, la haute représentante de la Commission européenne pour la sécurité et les affaires étrangères, Federica Mogherini, le président du Parlement européen, Antonio Tajani, le commissaire européen à l’élargissement Johannes Hahn, sans oublier les chefs d’Etat des 28 pays de la région.
A la veille de la rencontre, plusieurs évènements et déclarations ont réussi à dissiper les nuages, atténuant le scepticisme et les réserves à l'égard du forum. Ainsi on a appris que le projet de déclaration finale avait été établi en bonne et due forme, établi, mais aussi approuvé par l’ensemble des 28 pays de l’Union européenne, ce qui témoigne de leur unité sur les questions majeures de la politique européenne à l’égard des Balkans occidentaux. Même le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy qui a déclaré que son pays ne participera pas au sommet à Sofia, est arrivé dans la capitale bulgare pour assister au Conseil européen informel hier soir et soutenir en fin de compte la déclaration de Sofia.
A la différence de la réunion balkanique, tenue à Sofia en 2003, lorsqu’aucun des pays n’avait le statut de candidat à l’adhésion à l’Union européenne, 15 ans plus tard, les progrès dans la perspective européenne de la région permettent de prendre des décisions concrètes sur des projets et programmes concrets à lancer et à financer. A preuve, la signature dès aujourd’hui par la Bulgarie et la Serbie d’un mémorandum sur la connexion gazière qui reliera les deux pays. Le même exercice sera fait demain avec la Macédoine. Pour ce qui est des attentes du sommet, elles sont renforcées par une déclaration du président du Conseil européen Dinald Tusk disant qu’aujourd’hui à Sofia, l’Union européenne exprimera sa sollicitude pour le développement social et économique de la région des Balkans, confirmant ses perspectives européennes. Pour encourager la prise de décisions en ce sens, le premier ministre bulgare Boyko Borissov a déclaré que l’Union européenne prendrait un gros risque en refusant d’ouvrir ses portes aux pays des Balkans occidentaux, car dans le cas contraire, cela renforcerait l’influence des USA, la Russie et de l’Arabie saoudite dans la région. D’après le ministre bulgare de l’Economie, Emile Karanikolov, à la date d’aujourd’hui, l’Union européenne est le principal investisseur dans les Balkans, soit 73%, contre 7% d’investissements pour la Chine et 4.8% pour la Russie.
Le Sommet UE-Balkans occidentaux à Sofia est aussi une illustration de plus du succès de la première présidence bulgare du Conseil européen. Même le leader du Parti socialiste européen, Serguey Stanichev, issu de l’opposition, a déclaré que ce sommet est le couronnement de la présidence bulgare avant de saluer le retour du thème des Balkans occidentaux dans l’agenda de l’Europe, après 15 ans de silence. Un succès incontestable pour la Bulgarie ! De son côté, le président du Parlement européen, Antonio Tajani a indiqué que l’association des Balkans occidentaux à l’Union européenne doit être une politique prioritaire même après la fin de la présidence bulgare, alors que le premier ministre croate, Andrey Plencovic a confirmé que son pays organisera le prochain Sommet UE-Balkans occidentaux en 2020, avec la nette intention de donner une impulsion forte aux processus de rapprochement des pays de la région avec le reste de l’Europe.
Version française : Sonia Vasséva
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