Lors de l’initiative « Débats européens » dont le départ a été donné à l’occasion du 10e anniversaire de la signature du Traité d’adhésion de la Bulgarie à l’Union européenne, il a été annoncé que le pays ne profite pas suffisamment de son appartenance à la communauté. La commissaire européenne Kristalina Gueorguieva a recommandé aux autorités bulgares une attitude plus responsable a l’égard de l’absorption des fonds européens grâce notamment auxquels la Pologne, la Lettonie et la Lituanie ont enregistré une croissance économique annuelle d’environ 1.7-2%.
La commissaire européenne a relevé avec préoccupation que pour la période de programmation précédente, il reste à la Bulgarie à absorber encore 4.5 milliards d’euros et que pour la période en cours qui concerne les 7 prochaines années le pays devra mettre à profit quelques 16 nouveaux milliards d’euros. Il faut avouer qu’il existe plusieurs bonnes raisons pour cette préoccupation de la commissaire européenne bulgare.
Selon les chiffres publiés par la Direction générale « Politique régionale » de la CE, la Bulgarie se range au niveau du taux d’absorption des fonds européens à la 23e position sur 28 pays membres pour la période 2007-2013. A la lumière de la nécessité pressante de financement extérieur et du déclin permanent des investissements étrangers, on pourrait supposer que les autorités bulgares remuent ciel et terre pour profiter des subventions européennes et pour montrer que chaque euro européen compte beaucoup pour eux.
Les faits montrent cependant une réalité différente. En effet, ils révèlent que la Bulgarie a accumulé un retard considérable au niveau de l’absorption et que sur la liste de l’UE elle ne devance pour ses performances que l’Italie, la République Tchèque, la Slovaquie et la Croatie. Sur la période 2007-2013 le pays n’a en réalité absorbé que deux tiers des moyens financiers qui lui ont été dévolus. 2015 est la dernière année au cours de laquelle on pourra bénéficier des subventions dans le cadre de la période de programmation précédente. A la lumière des performances enregistrées jusque-là, le grand objectif du financement européen – l’amélioration des conditions de vie et leur rapprochement des meilleurs niveaux atteints dans les parties plus développées en Europe, semble plutôt un mirage plutôt qu’un but réaliste et faisable.
L’incapacité de l’administration bulgare de travailler et de convaincre la Commission européenne de l’efficacité et la rentabilité des projets proposés pour être financés par Bruxelles est due à de nombreuses raisons et une des majeures se situe au niveau du manque d’expérience des institutions nationales. La période de programmation qui vient de prendre fin était en fait la première et la Bulgarie ne savait pas comment respecter les exigences de la CE. Il ne faudrait pas non plus négliger la corruption, pour laquelle Sofia est constamment stigmatisée par Bruxelles.
Des pourparlers sont conduits en ce moment sur les projets des nouveaux programmes opérationnels européens pour la Bulgarie pour la période 2014-2020. On pourrait dire qu’ils avancent de manière satisfaisante. En effet, quatre programmes sur un total de six ont été déjà approuvés. Fin 2013 le Programme opérationnel « Développement des ressources humaines » était adopté avec un budget de plus d’un milliard d’euros, un peu plus tard le feu vert a été donné au Programme « Transports et infrastructures des transports » d’un montant de presque 1.9 milliard d’euros. Fin février, la mission de la CE à Sofia annonçait l’adoption du Programme « Recherche et éducation pour une croissance intelligente » dont le budget est de 701 millions d’euros.
Il semble que l’optimisme du vice-premier ministre à la politique économique et aux fonds européens Tomislav Dontchev estimant que cette année sera plus performante que l’année précédente au niveau de l’absorption des subventions européennes soit suffisamment bien fondé. Il reste cependant quelques questions à régler sur le Programme opérationnel « Régions en croissance et Environnement ». Dontchev estime qu’au cours de ce mois-ci les dossiers seront finalisés. Dans le cas d’un retard de l’adoption d’un programme particulièrement important pour le pays, le gouvernement se dit prêt à accorder des prêts pour la réalisation des projets prévus, prêts qui seront par la suite remboursés par la Commission européenne.
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