La bonne nouvelle est tombée la semaine dernière, la Bulgarie se verra verser près de 16 milliards d’euros de l’Union européenne pour la prochaine période de programmation qui court de 2014 à 2020. Tels sont les termes de l’Accord de partenariat entre la Bulgarie et la Commission européenne, rendus publics la semaine dernière par Iliana Tsanova, vice-premier ministre en charge de la gestion des fonds européens qui a précisé que le pays pourrait bénéficier de 4 milliards d’euros supplémentaires, comparé à la période précédente, qui se traduiraient par une hausse de 9% du PIB, de 43% des investissements étrangers, de 32% des investissements publics, de 6% de l’emploi et de plus de 37% du salaire moyen dans le pays. Dans le contexte d’une chute brutale des investissements étrangers au cœur d’une crise politique qui a duré plus d’un an, le pays ne peut fonder que des espoirs sur le bon usage de ces fonds, sans pour autant mésestimer les risques inhérents à quelques secteurs à problèmes, en l’occurrence la santé publique, l’éducation nationale ou encore le régime des retraite.
Justement quels sont les écueils qu’il faudra à tout prix éviter ? Nous avons posé cette question à Iliana Tsanova, la ministre en charge des fonds européens :
„Je n’emploierai pas le mot écueil, il s’agit plutôt d’un défi à relever, qui nous oblige à tenir les engagements contractés, car l’accord de partenariat qui vient d’être signé devra être mis en œuvre par au moins deux gouvernements, donc la continuité doit être un des principes majeurs à respecter. »
D’ici 2020, la Bulgarie touchera au titre des programmes opérationnels une enveloppe de 10 milliards d’euros. Mais si les réformes ne sont pas faites, y-a-t-il un risque de voir cet argent nous passer sous le nez ?
« С’est sûr que la réforme dans le secteur hydraulique va de pair avec l’affectation des ressources du programme opérationnel « Environnement ». Et si nous ratons l’échéance 2016, et tout ce qui est prévu par les amendements à la loi sur les Eaux, alors la Commission européenne aura toutes les raisons de nous priver des fonds dont nous aurions dû bénéficier. La situation est analogue dans le secteur de la santé où des engagements ont également été pris. »
Sinon, la cotisation annuelle de la Bulgarie au budget de l’Union européenne est de 900 millions d’euros, pour un cofinancement national garanti de 15% du total de la subvention. Au cours des 7 dernières années, elle a essayé tant bien que mal d’être à la hauteur des différents programmes opérationnels. « La situation n’est pas brillante, mais elle n’est pas non plus dramatique, assure Iliana Tsanova. - Nous avons de meilleurs résultats que la Roumanie, la Croatie et l’Italie qui occupent le fond du classement. Avec le temps, nous avons développé des capacités, grâce entre autres, à l’Union européenne, et je voudrais croire que nos résultats seront meilleurs au cours des 7 prochaines années. A l’heure actuelle, 70% des investissements des collectivités territoriales sont garantis par les fonds européens, ce qui nous oblige à tout faire pour être en règle et ne pas nous priver des financements qui pourront se concrétiser dans des projets de qualité. »
D’après Iliana Tsanova, les programmes opérationnels qui se terminent en 2014 ne sont pas exposés à des risques, à l’exception du programme de « Développement régional » et du programme « Environnement » dont les payements ont été temporairement suspendus. Mais les cofinancements nationaux sont là pour assurer la continuité des projets. Tout est une question d’organisation…
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